Encyclopédies
Dictionnaires
Débats
Sentiers
La lettre
Édition
L'Encyclopédie sur la mort
Accueil
Présentation
Actualités
Index des dossiers
Textes
Auteurs
Le livre
Contact
Définitions
Histoire
La mort, perceptions et figurations
Philosophie
Religions et mythes
Cultures et sociétés
Expérience de la mort
Après et au-delà de la mort
Fin de vie (soins)
Pratiques de mort
Deuil
Rites funéraires
Lieux funéraires
Patrimoine funéraire
Suicide
Définitions et Typologies
Histoire
Philosophie
Droit
Sociologie
Psychologie (suicidologie)
Psychanalyse
Sciences et médecine (psychiatrie)
Médias
Pratiques du suicide
Suicidés illustres
Figures mythiques et littéraires
médecins et scientifiques (Psychè)
Écrivains
Figures sportives
Figures historiques
Philosophes
Artistes
Prisonniers
La mort par groupes sociaux
La mort par pays
Mythologie
Littérature
Arts plastiques
Cinéma
Musique
Anthologie
Textes philosophiques
Textes historiques
Textes anthropologiques
Textes littéraires
Ressources
Bibliographie
Sur la mort
Sur la mort volontaire
Tweeter
Armes à feu
Au Québec, dans les années 1990, le taux de suicide par armes à feu se situe autour de 20%. Il était de 30% en 1987. Un des moyens de prévention de ce type de suicide est le contrôle des armes à feu elles-mêmes qui oblige leur propriétaire à obtenir un permis et à enregistrer chacune de ses armes. Une étude menée en 1996 par le bureau du coroner du Québec indique que, dans six cents cas de suicides par arme à feu, pas moins de 30% des armes utilisées n’appartenaient pas à la victime. Ces données renforcent la conviction du docteur Antoine Chapdelaine qu’il ne faut jamais cesser d’inciter les gens à ranger leurs armes à feu de façon sûre (P. Gingras, «20% des suicides par arme à feu»,
La Presse
, 30 novembre 1999, p. A8).
«Nous sommes frappés par un coma collectif», s’écrie Josh Sugarman, directeur du Centre contre la violence et les armes à feu. «Imprégnés par l’idéologie du revolver, les Américains brandissent leur constitution pour se convaincre qu’ils disposent du droit de se défendre.» C’est la ferme conviction de Priscilla Ferguson, professeur à l’université Columbia de New York. La loi Brady exige désormais une vérification préalable du casier judiciaire de tout acquéreur potentiel d’armes à feu. Cette mesure, devenue effective le 18 novembre 1998 au niveau fédéral, a porté ses fruits: environ cinquante mille ventes ont été refusées après vérification par l’ordinateur central du
fbi
, mais son application est laissée à la discrétion des États.
Date de création:-1-11-30 | Date de modification:-1-11-30
Documents associés
Droit de posséder des armes à feu aux États-Unis
Au nom de la majorité, le juge Antonin Scalia a néanmoins souligné que «comme la plupart des...
Récents sondages sur les armes à feu
Montréal, le 9 septembre 2007 — Au Québec, les armes à feu sont en cause dans 20 % des...
Registre des armes à feu menacé au Canada
Le ministre de la sécurité publique Jacques Dupuis, a rappelé que le gouvernement du Québec...
Suicides des jeunes par armes à feu
Environ 240 suicides sont commis par année avec une arme à feu*, l’arme à feu constituant la...